La force du collectif lorsque la digitalisation est imposée

Depuis plus d’un an maintenant, nous avons dû changer nos habitudes de travail. La digitalisation de nos outils, de notre quotidien a été pour certains facile, pour d’autres, plus complexe.

Ce jeudi 13 mai, nous avons pris une heure tous ensemble, pour parler de l’influence du collectif dans le contexte du travail.

Pour débuter cette discussion, Julie Vallin et Westphalie Charles, co-fondatrices d’Alias Numérik nous ont exposé leur point de vue sur le télétravail. Le travail à distance à 100 % est une pratique qu’elles exercent depuis plusieurs années. Au moment de la création d’Alias Numérik, elles ont continué à le promulguer et à l’appliquer.

Il a donc été plus évident pour elles, lors de la pandémie, de travailler de cette manière. Leurs employées étaient déjà habituées à cette méthode.  

Ce qui a été le plus compliqué, relève Westphalie, c’est avec les clients. Lorsque nous choisissons un nouveau partenaire, il est normal de vouloir le rencontrer en face à face. La première rencontre et la signature du contrat sont des moments importants ainsi une rencontre Zoom peut être difficile à accepter.

Il a fallu changer les processus pour faciliter la transition pour les clients et faire en sorte que le lien de confiance se crée tout de même.

Pierre-Luc, le créateur de CollabMachine, a eu d’autres problématiques durant la pandémie. Comme il le dit lui-même « Je ne suis pas le patron des gens sur la plateforme ». Proactif et déterminé à aider sa communauté, il a pris le statut de leader afin de guider ceux qui en avaient le besoin.

2. Quand partager rime avec échanger

Ce début de discussion nous a permis d’ouvrir la parole aux participants qui nous ont fait part de leurs bonnes pratiques en entreprise, en tant que travailleurs autonomes.

Du choix de faire des réunions journalières à des réunions mensuelles sur des concepts novateurs, il a été question de partager nos expériences individuelles pour aider le collectif.

L’innovation collaborative est un thème que Pierre-Luc aborde lors de ces événements “1 +1=3”. Pour lui, nous pouvons innover nos manières de collaborer et aussi collaborer dans nos processus d’innovation. C’est de là que la force du collectif prend tout son sens.

Dans le partage de nos bonnes pratiques, nous avons beaucoup parlé de l’individuel. Nous avons appris l’importance du bien-être personnel durant cette pandémie. Elle impacte notre vie professionnelle et personnelle ; ce bien-être peut être facilité par le collectif.

Un de nos invités, nous a confié avoir partagé avec son épouse sur sa volonté de reprendre l’entrepreneuriat durant la pandémie et elle d’abandonner pour se diriger vers la formation. D’un commun accord et après en avoir parlé, ils ont su chacun se diriger vers ce qui les animait. Le collectif, ce n’est pas forcément une équipe, c’est de pouvoir échanger avec la bonne personne aussi.

3. Myriades d’exemples pour favoriser la collaboration 

  • Instaurer des moments décomplexés et improvisés. Lorsque nous avons un calendrier fourni, laisser place à des moments relâchés est compliqué. C’est pour cela que chez Alias Numérik nous avons mis en place une minute zen à la fin de chaque grosse réunion d’équipe. Cela peut être un moment pour faire des exercices de respiration, un moment détente en écoutant des sons de la nature, comme cela peut être une minute d’étirement. Nous, notre moment préféré c’est une minute pour danser et nous défouler sur une musique rythmée.
  • Faire des pauses pour prendre des moments pour soi.
  • Les outils utiles (gather, teams, etc.)

4. Participer à des événements sur des sujets légers, comme celui-là

Malgré un sujet lourd, notre discussion était légère. La participation était ouverte aux personnes qui le souhaitaient et nous avons pu le ressentir ; les échanges étaient naturels et sans prise de tête. Un participant nous a dit qu’il avait l’impression d’être tombé sur une discussion autour de la machine à café. 

Et ça, ça a été NOTRE réussite de la journée.

Nous n’en avons pas parlé lors de notre discussion, mais il faut aussi prendre en compte la charge mentale professionnelle. 

Nous avons dû faire face à beaucoup de changements. Nous avons dû nous adapter. Nous avons dû changer nos méthodes de travail. Nous avons dû trouver un équilibre entre notre vie privée et notre vie professionnelle. 

Quand il s’agit aujourd’hui de garder ce rythme sur le long terme, il faut savoir prendre soin de soi. Faire en sorte que cette charge diminue. Nous avons pris l’habitude de participer à des événements sans pour autant y prendre du plaisir. À nous de trouver des événements qui nous ressemblent.

Pour en savoir plus sur la plateforme CollabMachine, rendez-vous sur leur site : https://collabmachine.com/